Le vrai faux dur Sarkozy a encore démontré son tropisme immigrationniste en donnant son blanc seing à la régularisation par la préfecture de la Vienne de 70 clandestins à Poitiers, « avec la complicité active de la municipalité socialiste qui les accueillait dans une école de la ville », a noté Jean-Marie Le Pen mardi. Comme le souligne encore le candidat national, il s’agit là, « une nouvelle fois, d’un détournement manifeste et délibéré de la loi française, qui pénalise les étrangers qui travaillent et entendent s’intégrer dans la société française ». Secrétaire départemental des Hauts-de-Seine, Alain Gallais revient pour sa part sur la politique de lutte contre la criminalité, dite de « tolérance zéro », prônée par le ministre de l’Intérieur. Il cite notamment les travaux de Bernard Harcourt, professeur de droit à l’université de Chicago, lequel démontre à travers l’étude de la criminalité dans cinq grandes villes américaines que la rénovation des quartiers et la « délocalisation » des populations à faible revenu des cités violentes vers des zones plus calmes ne changent pas le comportement de ces citoyens « à problème ». Or, en France, souligne Alain Gallais, « toute la politique de la ville, qui coûte des milliards à l’Etat et aux collectivités locales, repose sur ce postulat que des quartiers chèrement rénovés seront délivrés de l’hyperviolence qu’on y subit. C’est faux. C’est indubitablement les populations qui s’y sont accumulées qui sont en cause, et la politique laxiste ou complice des gouvernements successifs, qui favorisent l’importation continue de ces populations, est proprement criminelle ».