Quatre autres mesures ont été présentées par Jean-Marie Le Pen, « que j’exigerai de Bruxelles avec surtout l’adoption d’une nouvelle technologie douanière faite de droits de douane remboursables, modulables et bonifiables pour rétablir la préférence communautaire ». A savoir la suppression des entraves fiscales et administratives à la libre circulation des vins ; l’arrêt de la dérive dans la définition du vin ; l’institution de droits de douane déductibles. « Et enfin deux mesures que je négocierai à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de Genève : un registre multilatéral des indications géographiques viticoles et la répartition planétaire équitable des sacrifices viticoles ». Le candidat national a d’ailleurs précisé que Jean-Claude Martinez, « le député des vignerons et des paysans », fera partie de la délégation européenne qui, ce jeudi, sera à Genève, pendant une semaine, pour le cycle commercial planétaire appelé cycle de Doha ou du développement. « Voilà les dix grandes lignes de mon plan », a conclu Jean-Marie Le Pen, « pour qu’il y ait encore et toujours des vignerons et des paysans sur cette terre pour chanter Coupo santo ! ».