Interrogé sur le problème de l’Islam en France, Jean-Marie Le Pen a été très clair, précisant de prime abord qu’il avait sur « cette religion monothéiste d’un milliard de fidèles » « la position de l’honnête homme français ». « J’ai déjà été condamné lourdement pour avoir dit librement ce que je pensais d’une immigration musulmane trop importante », a-t-il rappelé. « Je respecte l’islam mais je me réserve le droit chaque fois qu’on se sert de ce vecteur religieux à des fins politiques de le combattre avec toute la vigueur nécessaire ». Ce qui rend l’Islam dangereux c’est l’immigration, a-t-il poursuivi, « ce qui crée le drame c’est qu’il y a dix millions d’étrangers en France dont 6 millions de musulmans qui pèsent d’un poids considérable. L’immigration que nous subissons « n’en est qu’à ses débuts », a-t-il encore averti, puisque les politiciens du système soutiennent la poursuite des flux migratoires. « On voit en France plus de femmes voilées qu’à Téhéran », a par ailleurs souligné le président du FN, à l’heure où se mettent en place sur notre sol des organisations qui pèsent sur la religion musulmane pour essayer de démontrer leur force d’intervention politique. A ce sujet, si le gouvernement français faisait respecter la loi, « s’il y avait (encore) un Etat » ce problème ne se poserait pas. « S’il est nécessaire de légiférer pour conserver aux Français et aux Françaises leurs libertés religieuses et sociales, je ferais appliquer ces lois si j’étais élu » a-t-il ajouté.