Dans tous les pays de l’Union se trouve aujourd’hui posé le même constat d’échec à propos de l’intégration de ce qui est partout devenu une « immigration de peuplement ».
La solution n’est pas, comme le propose le rapport, de créer un énième fonds européen consacré, cette fois-ci, à l’intégration des ressortissants de pays tiers, ni de créer des programmes supplétifs mettant l’accent sur la promotion de l’immigration et de la diversité dans l’UE, ni non plus d’encourager la participation politique des immigrants, notamment en leur accordant le droit de vote aux élections locales et municipales. Elle ne consiste pas davantage à prier le Conseil d’utiliser la « clause passerelle » en vertu de l’article 67, paragraphe 2, du traité pour conférer au Parlement des pouvoirs de codécision sur l’intégration et l’immigration légale. Les États membres doivent refuser de perdre un peu plus encore de leurs compétences en matière de défense de leur identité et de sécurisation de leurs frontières. La philosophie ultra-libérale et pro-immigrationniste de Bruxelles mène à la catastrophe, on le constate partout. Il faut que la stratégie européenne se limite à la réalisation d’accords de partenariats avec les pays d’origine pour une politique de retour, et qu’elle s’oriente enfin vers un renforcement de ses contrôles aux frontières extérieures.