Le Conseil Régional des Jeunes (CRJ) se réunissait samedi 8 juillet en séance plénière au Conseil régional d’Ile-de-France, où les jeunes en question étaient invités à donner leur avis sur les émeutes du mois de novembre dernier. Au titre des propositions formulées par les tenants de la société cosmopolite pour éviter les violences, relevons « l’ouverture des équipements sportifs jusqu’à 22h », des accompagnateurs et des chauffeurs « issus des cités » dans les bus, la mise en place de « buffets républicains »… C’est clair, cela va tout changer ! Or, si les avis et conseils de cet acabit ont été de facto adoptés, seul celui émis par Julien Sanchez, par ailleurs chef de projet internet du FN, a été soumis aux voix, ce dernier ayant été « invité » à lire dans l’hémicycle son texte. Le jeune frontiste a relevé « la crainte et les violences que font régner les bandes dans les banlieues où les Français vivent la peur au ventre, banlieues où les politiques de droite comme de gauche ont créé et laissé se développer de manière irresponsable un communautarisme dangereux ». Et Julien Sanchez de pointer aussi la marxisation de l’école « où la majeure partie des enseignants plaignent les auteurs de ces violences. Pour eux, un criminel est une victime de la société. En agissant ainsi, ils confortent les criminels en prétendant qu’ils sont tous victimes de discriminations. Mais ce qu’ils oublient, c’est que les discriminations aujourd’hui s’exercent aussi et surtout dans ces quartiers contre les « céfrans » », a encore affirmé le jeune frontiste, appelant au « rétablissement des valeurs traditionnelles et des piliers de notre société ». Des propos qui n’ont pas été du tout du goût de la vice-présidente chargée de l’Education au sein de l’exécutif francilien, Elisabeth Gourevitch, même si l’avis de Julien Sanchez a été approuvé par 7 voix sur 35, soit par 20% des votants… (Le site de Julien Sanchez : www.jeunes-idf.com)