Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
Jacques Chirac s’est montré extrêmement disert. D’abord sur la situation internationale effectivement très grave, mais sur laquelle, quoi qu’il en dise, il n’a aucune prise. Ensuite sur la situation interne du pays, où il a promis de faire dans les huit mois qui viennent ce qu’il n’a pas pu, pas su ou pas voulu faire durant onze années de présidence de l’Etat, faisant suite à plusieurs décennies de participation au gouvernement ou de direction de celui-ci.
Il y a quelque chose de fascinant et de consternant à la fois dans cet usage du verbe comme substitut à l’action concrète.
Quant au problème de la régularisation des immigrants illégaux, parents d’enfants scolarisés, il a éludé une évidence qui devrait s’imposer à tous : si l’on considère que des étrangers n’ont pas à résider chez nous, il ne faut évidemment pas commencer à les y intégrer, mais préparer exclusivement leur retour et leur réinsertion dans leur pays d’origine.
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