En fait de « rupture », celle-ci est consommée entre le peuple et l’établissement. Car si « l’indépendance de notre pays a été abandonnée sans discussion » à l’hydre euromondialiste, on a pu voir lors du référendum sur la Constitution européenne « l’immense fossé » entre ce que pensent le peuple français et ceux qui parlent en son nom dans les assemblées, 55% de NON chez les électeurs, mais 93% de OUI chez les élus, a rappelé le candidat national. Jean-Marie Le Pen n’a pas ménagé non plus l’énarque Ségolène Royal, « la madone des cabinets ministériels », un « gadget » socialiste, qui a percé « grâce au baudet du Poitou » (Raffarin, NDLR) qui, en modifiant la loi électorale pour empêcher le chef de file des nationaux de se présenter en 2004 lors des élections régionales de PACA, « a fait triompher la gauche dans 20 régions sur 22 », notamment dans le fief de Raffarin où Mme Royal a pris la présidence de la région. Jean-Marie Le Pen a rappelé sa conviction que ni Mme Royal, ni M. Sarkozy, « vedettes américaines », ne seront sur la ligne d’arrivée en 2007. A contrario, « les sondages publiés dans la presse étrangère me situent dans une probabilité très grande d’être l’un des deux du deuxième tour », a-t-il relevé.