Difficile d’échapper mercredi dans les médias à l’annonce du match de football entre l’équipe des bleus et la formation italienne, présenté comme un « combat » pour effacer l’affront de la finale perdue à Berlin lors de la coupe du monde contre la squadra azzura. Un match dont l’enjeu s’est politisé puisque les joueurs Lilian Thuram – membre du Haut conseil pour l’intégration chiraco-villepinesque et du collectif « Devoirs de mémoires » – et Patrick Viera ont tenu à inviter au Stade de France pour la circonstance 70 immigrés expulsés du squat de Cachan. Immigrés qui, à l’instar de « notre » équipe de France, symbolisent cette « république métissée que nous aimons », dixit le « Réseau Education sans frontières » qui a mobilisé ses complices du microcosme pour empêcher les rares expulsions d’immigrés en situation irrégulière décidées au goutte-à-goutte par Nicolas Sarkozy. Clandestins qui, dans une France qui voit plusieurs millions de nos compatriotes vivre sous le seuil de pauvreté, peuvent compter sur la générosité du gouvernement UMP. Le quotidien Présent se faisait l’écho dernièrement de « l’affiche apposée sur la porte du commissariat de police de la rue de Charenton », dans le XIIème arrondissement parisien. Elle concerne « l’aide au retour » aux « étrangers en situation irrégulière, parents d’enfant(s) scolarisé(s) en France depuis septembre 2005 et résidant sur le territoire depuis au moins deux ans ». Le tarif des prestations est complaisamment décrit : « 4000 euros pour vous, 3000 euros pour votre conjoint, 2000 euros pour chacun des trois premiers enfants, 1000 euros pour chacun des autres enfants à partir du quatrième. A cette somme s’ajoutent les frais de voyage pour vous et votre famille », est-il encore précisé. Une simple aumône, il est vrai, si on la compare avec les salaires mirobolants des immigrationnistes susnommés de l’équipe des « bleus », à l’évidence déconnectés des problèmes, des aspirations et des souffrances des Gaulois de la France d’en bas.