Jean-Marie Le Pen a été questionné samedi à Vichy (voir notre précédente édition) sur le projet de fusion entre Suez et GDF. « Je combats les excès du mondialisme mais je suis bien obligé de tenir compte de la mondialisation », a affirmé le candidat national. « En l’état actuel des choses je crois qu’il y a des phénomènes de concentrations industrielles et capitalistiques, je souhaite qu’elles soient les plus nationales possibles », a-t-il ajouté, « et il me semble que Suez-GDF présente l’avantage d’une mixité qui peut rendre service à la fois à la société de droit privé et à la société de droit public. Je préfère nettement cette solution à la constitution d’un bloc EDF-GDF ». «Je pense que si M. de Villepin tient sa parole (de ne pas utiliser le 49-3 NDLR) la bataille des amendements (à l’assemblée) va durer quelques années ! » a relevé dans un sourire Jean-Marie Le Pen faisant allusion à la guéguerre que livrent les socialistes au gouvernement sur ce dossier.