Il y a quatre ans déjà, Patrick Gaubert, président d’une Licra aussi détestée en banlieue que peut l’être le pseudopode socialiste SOS racisme, n’avait pas hésité a parler de « divorce » entre les différentes associations de la galaxie antiraciste (FDA quotidien du 12/01/2002). Ceux que le sujet intéresse pourront lire avec profit le témoignage éclairant d’Alain Soral dans son ouvrage « Misère du désir », où il traite incidemment de l’image du groupuscule des « potes » dans les cités. Un conflit proche oriental qui s’est poursuivi cette semaine dans les rues de Paris avec l’agression, dans la nuit de mercredi à jeudi, du talentueux et très anti-conformiste Alain Soral, certainement par le même genre de nervis que ceux qui avaient déjà saccagé une librairie où il tenait une séance de dédicace l’année dernière. Une agression sans trop de conséquences heureusement sur la santé de cet auteur qui pratique la boxe, mais qui a été soigneusement passée sous silence par les médias… On peut légitimement supposer que cette attaque n’est pas sans lien avec le récent déplacement de Soral au Liban en compagnie notamment de Dieudonné M’ Bala M’ Bala et de Thierry Meyssan. Alain Soral, qui se dit toujours communiste, est très proche de l’humoriste Dieudonné, actuel candidat à la présidence de la République. Cela n’empêche pas les nationaux d’être indignés par l’agression dont il a été l’objet. La droite nationale milite depuis toujours contre les atteintes à la liberté d’expression, la chape de plomb totalitaire que font peser un certain nombre de « mandarins » sur le débat intellectuel et politique en France. Un pays qui matraque judiciairement, financièrement ou physiquement celles et ceux qui ne pensent pas « dans les clous» est un pays qui va mal.