« Si les « girouettes » politiciennes nous plagient aujourd’hui, c’est dans le seul but de se maintenir encore un peu au pouvoir » ; « moi seul, contre vents et marées, incarne la vraie rupture, le vrai changement », a rappelé un Jean-Marie Le Pen qui n’a pas épargné « la bête aux deux visages, l’UMPS », Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, alias « Sargolène et Sékozy » : « Chez elle, c’est simple, des idées, il n’y en a pas, elle se contente de dire le contraire de son rival médiatique ». « La madone des magazines pipole et des bobos » n’est là que pour assurer « l’intérim » et pour « nous donner envie de l’austère et peu désirable Jospin ». « Ségolène Royal c’est le recours au féminin pour tout changement », déroulant un « habile plan média fait de baignades estivales et de poudre aux yeux ». Quant à « Sarkozy l’Américain, il louvoie ». « C’est une rupture dans le ton assurément, mais le ton seulement, puisque d’effets d’annonce en reculades, de gesticulations en atermoiements, nous avons eu tout le loisir depuis deux ans de juger son bilan ». « Comme dit le nouveau proverbe arabe qui fait florès dans les banlieues : le Kärcher passe et les chiens continuent d’aboyer ! ». « A ceux qui penseraient, abusés et naïfs, que Sarkozy c’est du Le Pen light, une sorte de Le Pen bourgeois, en cravate, je rappellerais que le candidat Sarkozy est tout le contraire de moi ! Sarkozy, valet de l’atlantisme quand je suis le défenseur des petites nations souveraines ».