Sous un beau soleil qui s’est levé sur Valmy au moment où il a pris la parole, Jean-Marie Le Pen a rappelé que la bataille du 20 septembre 1792 fut « une vraie victoire qui remit une France vacillante, menacée, divisée sur le chemin de la grandeur » ; Valmy, « lieu symbolique où la patrie en danger fut sauvée ». « Les soldats qui vainquirent ici le firent au cri de « Vive la nation ! ». Et c’est ce cri que nous poussons depuis trente ans ! ». Une renaissance nationale qui est encore possible s’il est élu en 2007 « par les voies démocratiques et ce malgré les coups bas du système ». « En vérité, je vous le dis, dans sept mois, c’est-à-dire demain, il s’agira de vaincre ou de périr, de se relever ou de se soumettre ». Car c’est l’Etablissement qui a mis à mal « les principes fondamentaux de la République », laquelle « n’est plus ni indivisible, ni laïque, ni démocratique, ni sociale ». « Nos électeurs sont les dignes héritiers des combattants de 1792 », a-t-il affirmé, notant « l’extrême mauvaise foi » des « fossoyeurs de la nation », des « tartufes de la République », de ceux qui prétendent que « Valmy lui serait interdit ». « De quel droit ceux qui ont trahi la nation, son peuple et la République à Maastricht et ailleurs voudraient-ils nous interdire ce symbole ? De quel droit ces gens-là, souvent issus des élites les plus illégitimes, ces internationalistes de droite et de gauche me contesteraient-ils l’usage de ce symbole ? ». « Qui peut nous contester que nous sommes les premiers représentants de la nation ? ». « De Gergovie à la Résistance, en passant par la monarchie capétienne et l’épopée napoléonienne, je prends tout… Oui, tout. Loin d’opposer les époques les unes aux autres, je suis de ceux qui pensent qu’un certain centralisme jacobin puise sa source dans le règne de Louis XIV », a scandé le candidat national pour qui la France n’a pas commencé en 1789. « Nous sommes les véritables, les seuls vrais défenseurs de la République, parce que la République ne peut être que nationale », a encore affirmé Jean-Marie Le Pen, seul candidat « défenseur de l’indépendance nationale » ; le seul capable de rompre avec les politiques régressives proposées par ses adversaires, soit le « libéralisme mondialisé », le « communautarisme », « l’immigration sauvage ». Le candidat de la France libre a lancé également un vibrant appel « aux Français d’origine étrangère », les invitant « à communier sur nos valeurs ». « Tous unis, vrais gaulois ou céfrans ! ».