Le 22 septembre, se tient à Paris, en présence de personnalités de la mouvance nationale et de la presse libre, une réunion publique de soutien à Michel Lajoye, incarcéré à l’âge de 20 ans en 1987, lequel détient « le record absolu de détention pour une tentative d’attentat qui n’a causé aucune victime ». Il possède pourtant la volonté et toutes les conditions matérielles pour que sa réinsertion soit réussie : un logement et un emploi. Mais il s’est vu refuser toutes ses demandes de libertés conditionnelles, notamment par la Licra qui, partie civile, s’est prononcée contre son élargissement. Mme Morel, substitut du procureur, représentant le ministère public, s’est déclarée elle aussi contre la libération d’un homme qui, en cas de rejet de l’appel qu’il a interjeté contre cette décision du tribunal d’application des peines, ne pourrait pas espérer sortir de prison avant fin 2009 (FDA Quotidien des 6 et 11/07/2006). A l’initiative du Comité d’Entraide aux Prisonniers Européens (CEPE), un « Appel des 25 » – dont tous les médias patriotiques et nationalistes se sont fait l’écho – a été lancé il y a plusieurs mois pour que cet homme, qui a plus que largement payé sa dette à la société, soit libéré. Bruno Gollnisch a tenu, à cette occasion, à soutenir de nouveau la demande de grâce présidentielle en faveur de Michel Lajoye dans un courrier adressé aux organisateurs de la réunion précitée. « J’estime scandaleux le fait que Michel Lajoye (…) n’ait pas été remis en liberté conditionnelle quand des assassins multirécidivistes comme les Pierre Bodein, Patrick Trémeau, Jean-Luc Cayez, Michel Fourniret ont bénéficié, malgré leurs crimes, de réductions de peine automatiques qu’ils ont mises à profit pour recommencer à violer et à tuer », a notamment écrit le Délégué général du FN, qui poursuit : « la colère et le dégoût me prennent devant cette justice à deux vitesses, minée par sa politisation et l’incompétence de certains juges, incapable de reconnaître ses erreurs et ses tares après avoir broyé les vies des innocents d’Outreau, devant cette justice que des politiques veules et corrompus répugnent à réformer après ce scandale, préférant montrer du doigt la police. (…) Michel Lajoye, par l’acharnement de ces associations qu’une législation abusive autorise à se porter parties civiles, et par le caractère délirant des motifs du refus de sa remise en liberté, est devenu de fait un prisonnier politique. Les seuls à être persécutés et traités de façon inique, dans ce pays qui n’a que les mots de droits de l’homme à la bouche, sont les nationaux. Dans l’état de décomposition de notre justice, de dislocation de l’échelle des peines, la grâce présidentielle n’est pas, pour Michel Lajoye, une faveur, mais un devoir d’équité et de justice », conclut Bruno Gollnisch.