Bref, n’en déplaise à Nicolas Sarkozy, la justice n’est pas toujours « laxiste », elle peut être aussi impitoyablement féroce, pour peu que le « criminel » franchisse certaines lignes jaunes. Exemple à méditer : le 6 novembre 2004, un policier parisien de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) avait insulté et giflé un informaticien marocain qui se disputait violemment avec une guichetière de la RATP. Le tribunal correctionnel a estimé que ce policier avait eu un comportement et des propos racistes et l’a condamné le 13 septembre à un an de prison avec sursis et une interdiction définitive d’exercer. Un bel exemple de la cohérence de l’échelle des peines ?