Le 19 septembre, Le Figaro publiait dans une page « débats » un long article d’un professeur de philosophie, Robert Redeker, exerçant dans un lycée près de Toulouse. Intitulé « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre? », la tribune de cet enseignant s’attardait sur la polémique suscitée par les propos du Pape Benoît XVI sur l’islam à Ratisbonne le 12 septembre, évoquait la « haine et (la) violence » que l’on découvre à la lecture du Coran. Cette édition du Figaro avait été interdite de diffusion en Egypte et en Tunisie. En septembre 2003, rappelons-le, Louis Chagnon, professeur d’Histoire dans un collège de Courbevoie, s’était attiré les foudres du Mrap et de différentes composantes du lobby musulman pour avoir, lui aussi, dans son cours d’histoire des religions, rappelé un certain nombre de « vérités historiques » sur la vie du prophète Mahomet. Il avait ainsi évoqué « le massacre d’une tribu juive », « l’exécution de 600 à 900 juifs par jour » par les mahométans, expliquant que « Mahomet va se transformer en voleur et en assassin, (imposant) sa religion par la terreur ». (FDA Quotidien du 27/02/2004). Une dépêche de l’AFP nous a appris mercredi que Robert Redeker «a été menacé et placé sous protection » à la suite de son article dans Le Figaro. « Le proviseur a réuni tous les enseignants vendredi matin, il a expliqué que l’enseignant était menacé de mort et qu’il était provisoirement remplacé dans l’établissement et placé sous protection », a indiqué à l’AFP « un membre de l’équipe éducative de ce lycée ». La police a confirmé cette information. Alors, sachant que la liberté d’expression ne se partage pas, on ne peut bien évidemment que condamner les pressions exercées sur cet enseignant par « les barbus ». Pour autant, il s’agit de souligner, comme l’a fait Christian Bouchet sur Vox.Nr, qu’il est assez croustillant de voir que M Redeker est défendu par Philippe de Villiers. Soutien du groupe Prochoix, Robert Redeker est un plumitif de l’Humanité et un adversaire engagé des défenseurs de l’identité nationale qui n’a jamais caché sa haine du FN.