Pour sa part, Lydia Schénardi a évoqué dans l’hémicycle le rapport de Mme Breyer sur « les perspectives des femmes dans le commerce international ». L’élue FN s’est félicitée des conclusions d’un rapport qui préconise « d’opérer un changement radical des politiques commerciales de l’Union européenne« . Mais elle a relevé qu’« il aura fallu un rapport de la commission des droits de la femme pour qu’enfin les droits des femmes mais aussi de tous les travailleurs soient pris en compte dans la mondialisation actuelle voulue et subie par Bruxelles ». Or, poursuit Lydia Schénardi, « c’est presque naïvement que le rapporteur semble découvrir que la pression concurrentielle dans une économie de plus en plus mondialisée conduit à la baisse des salaires, des frais d’exploitation, au chômage, aux délocalisations et aux fermetures d’entreprises. Les chiffres sont en effet très inquiétants : 70% des 1,3 milliards de personnes qui, à l’échelle mondiale, vivent dans la pauvreté sont des femmes ». Très attachée à la défense de la condition féminine, le député européen FN a reconnu également qu’il était « utile de souligner ici que l’inégalité entre les sexes et tout particulièrement en Asie comme en Afrique, où la femme est humiliée, bafouée et considérée comme inférieure à l’homme, engendre évidemment des difficultés dans le domaine économique, commercial, social et politique. Avant toute chose, il est bien évident que c’est le statut même de la femme qu’il faut revoir immédiatement dans tous ces pays où bien souvent c’est la loi coranique qui prévaut. »