Organisé conjointement par Bruno Gollnisch et Hugues Petit au nom de l’Institut de Formation des Elus Locaux (IFOREL) et du Conseil Scientifique du Front National, s’est déroulé samedi 30 septembre un passionnant colloque sur le thème : « Quel avenir pour l’automobile ? ». Cette réunion s’est déroulée symboliquement porte de Versailles, juste en face du Mondial de l’automobile qui ouvrait ses portes le jour même au public. 200 personnes se sont retrouvées dans une salle de conférence pour écouter des intervenants de qualité qui ont su captiver l’auditoire. Professeur à l’école supérieure d’Aéronautique, Serge Laroze a ouvert le feu en retraçant l’histoire des moyens de locomotion utilisés par l’homme. Maître de Conférences à la Faculté de Droit de l’Université de Grenoble, Hugues Petit a expliqué les raisons idéologiques qui poussent l’Etablissement à diaboliser la voiture ; le docteur Joëlle Mélin a traité des « Mythes, Fantasmes et réalité des comportements des automobilistes » ; Directeur du magazine FDA et Conseiller Régional de Paris, Martial Bild s’est penché sur le développement de « l’autophobie » dans nos villes ; Présidente du groupe FN au Conseil Régional d’Ile-de-France, Marine Le Pen était particulièrement bien placée pour enchaîner sur « L’imposture « Verte » » – une de plus – dans ce domaine. Fondateur du mouvement « Auto Défense », Délégué Général du club « Défense Permis » , Francis Rongier a parlé du « Permis à points et des inégalités dans la répression routière ». « Vaut-il mieux conduire ou brûler une voiture ? » : le professeur Bruno Gollnisch est ensuite monté à la tribune pour traiter du « droit et de l’automobile ». Juste avant la pause déjeuner, une table ronde animée par Philippe Bernard, Secrétaire général de l’IFOREL, Pascal Bernardin, auteur de « L’empire écologique », et le président de France Ecologie Environnement (FEE) Eric Pinel, a réfléchi à la question suivante : « l’automobiliste est-il un égoïste pollueur ? ». A la reprise des travaux, Thibaut de La Tocnaye, ingénieur centralien, a dressé le panorama des « enjeux économiques de l’automobile » ; spécialiste de la géographie des transports, le professeur Monique Dacharry a évoqué « L’automobile, au-delà du tourisme » ; Consultant pétrolier international, André Pertuzio est intervenu sur un point essentiel, celui des « enjeux pétroliers ». Puis, l’ingénieur Jean-Marie Cordes, responsable des formations « moteurs » à l’Ecole Nationale Supérieure du Pétrole a traité des « nouvelles technologies : quelle automobile pour l’avenir ? ».