Jean-Marie Le Pen qui aborde les questions liées à l’automobile dans son projet présidentiel, lequel sera dévoilé lors de la Convention du Bourget en novembre, a conclu ces réflexions de haut niveau par une synthèse des débats. Il a de prime abord relevé « la place énorme de l’automobile dans notre société », notamment son « poids économique et fiscal ». « Les Français sont attachés à cet outil d’autonomie, qui est aussi souvent un moyen indispensable pour se rendre au travail ou même prétendre postuler à un emploi », a-t-il ensuite noté. Pour autant, « l’automobiliste est aujourd’hui une cible qui subit le racket fiscal permanent (…), rendu responsable de tous les maux. (…) Aujourd’hui, sous prétexte de sécurité routière, il s’agit surtout pour l’Etat de faire rentrer rapidement un maximum d’argent dans ses caisses. La « tolérance zéro » de M. Sarkozy n’est en fait appliquée qu’aux automobilistes et les nouvelles procédures automatiques de contrôle et de sanction aggravent encore le racket ».