Jean-Marie Le Pen a accordé un entretien au quotidien gratuit Metro publié le mardi 3 octobre. Questionné sur ses chances en 2007, le candidat national a fait part de son optimisme ; à l’heure où la droite nationale n’a cessé de progresser dans les urnes depuis 2002. « Je suis confiant car je sens une adéquation de plus en plus grande entre ce que pensent les Français de tous les milieux, et ce que je dis », a-t-il affirmé. « Leur disponibilité va dépendre des évènements, et tout porte à penser que la situation de la France sera plus grave dans quelques mois qu’elle ne l’est. On prédit des troubles dans les banlieues. Si cela se déroulait dans des conditions similaires ou pires que l’an dernier, il est évident que cela aurait des conséquences ». Questionné sur les clins d’œil grossiers d’un Sarkozy ou d’un Villiers en direction de l’électorat patriote, le porte-parole de la France française a noté, non sans humour, que si le président du MPF « parle comme Le Pen », c’est « avec la voix de Bourvil ! ». Quant au président de l’UMP, ses propositions diffèrent radicalement des siennes : M. Sarkozy « est pour la discrimination positive, je suis contre. Il est pour le droit de vote des immigrés aux élections locales, je suis contre. Il est pour une politique de reconduite à la frontière mais elle est de pure apparence car qui reconduit-il ? Des Roumains qui dans six mois auront la liberté de revenir chez nous », la Roumanie entrant dans l’Union européenne.