En cette période d’équinoxe d’automne, un grand vent d’air frais souffle sur l’Europe. Chez les peuples de notre vieux continent, l’idée que le déclin n’est pas inéluctable et le refus du monde gris que veulent nous imposer les mondialistes gagnent du terrain. Des Européens sont soucieux de transmettre à leurs enfants leur identité nationale, comme l’attestent les enquêtes d’opinion et les élections. En Suisse, les Helvètes ont exprimé, lors de la « votation » du dimanche 23 septembre, leur volonté claire et nette de maîtriser drastiquement les flux migratoires (FDA Quotidien du 27/09/2006). A Anvers, les derniers sondages assurent que la droite nationale flamande, représentée par le parti Vlaams Belang, est susceptible de prendre la tête de cette municipalité, capitale économique du pays (FDA Quotidien du 28/09/2006). L’Etablissement belge n’hésite pas à multiplier les déclarations haineuses et à faire sonner le ban et l’arrière ban de ses relais médiatiques pour effrayer l’électorat, utilisant des procédés de sidération qui ne sont pas sans rappeler ceux qu’a connus notre pays pendant l’entre-deux-tours de 2002. Mais un cap a été franchi en Belgique, des murs sont tombés. Pour l’anecdote, Jan Janssens, le propre neveu de l’actuel premier ministre Guy Verhofstadt, se présentera aux élections du 8 octobre prochain sur la liste du Vlaams Belang à Termonde. Toujours aussi grandguignolesque et n’en loupant jamais une dans l’inversion des valeurs, M. Verhofstadt a exhorté son neveu à « renier « le mal » (sic) s’il voulait encore faire partie de la famille » !. Enfin, à l’heure où les nationalistes hongrois ont joué un rôle de tout premier plan dans la défaite aux législatives du parti du premier ministre socialiste, l’escroc politique Ferenc Gyurcsány, les patriotes magyars animant notamment les grandes manifestations populaires réclamant sa démission (FDA Quotidien du 23/09/2006), de bonnes nouvelles nous sont aussi parvenues d’Autriche dimanche. Au pays des Habsbourg, si les socialistes ont battu d’une courte tête les conservateurs (35,7% des voix contre 34,2%), .la droite nationale a retrouvé de belles couleurs. Loin de l’impasse dans laquelle l’avait engagé Jörg Haider, le FPÖ, repris en main par le dynamique Heinz-Christian Strache, lequel avait rencontré Jean-Marie Le Pen à Vienne en juin dernier, a totalisé 11,2% des voix (soit une vingtaine de députés). Le « renégat » Haider a recueilli 4,2% des voix selon les dernières estimations