Bruno Gollnisch était l’invité dimanche 1er octobre du banquet patriotique organisé à la chapelle d’Angillon par le conseiller régional Jean d’Ogny, Secrétaire départemental FN du Cher. Une réunion qui a affiché complet et dont la presse locale a fait un compte rendu honnête. La Nouvelle République a rapporté les propos du directeur opérationnel de la campagne Le Pen, qui a souligné la popularité grandissante du FN, supérieure à ce qu’elle était en 2002. « Le Front National est certes une force de contestation », a noté Bruno Gollnisch, « mais aussi de propositions contre la désertification des campagnes, la dénatalité, la désagrégation du système éducatif, la désindustrialisation, la régression du statut de la France dans le monde. Nous sommes le parti des exclus de la modernité qui compte aussi des aristos et des bourgeois ! ». La veille, le président du groupe FN en Picardie, Michel Guiniot, était l’invité du plateau de France 3. L’élu frontiste a rappelé un certain nombre de vérités, à savoir que « la question de l’immigration sera au cœur de la campagne de 2007 ». Il a notamment cité « les chiffres de l’Insee » évaluant le nombre d’immigrés présents sur notre sol il y a deux ans à « 5 millions, en 2010 11,6% de la population totale serait d’origine immigrée. Ces chiffres ne tiennent pas compte du nombre des clandestins qu’un rapport estime entre 600 000 et 900 000, auxquels il faut ajouter l’arrivée officielle de 140 000 immigrés chaque année (…). Le fond du problème est que l’immigration de travail que nos parents et grands-parents ont connue, a été remplacée par une immigration d’ayants droits, boostée par le regroupement familial », a encore observé Michel Guiniot, précisant que le FN militait aussi pour une aide au développement des pays d’émigration afin de fixer sur place les candidats au départ et leurs élites.