« Avec 35.000 immigrés d’origine maghrébine, sans compter les clandestins, pour une population de 270.000 habitants, la Corse est la région de France où le poids de l’immigration dans la population totale est le plus élevé », a observé Jean-Marie Le Pen. « La Corse, comme d’ailleurs la France continentale, n’a plus de capacité d’assimilation » ce qui génère « des problèmes de cohabitation », de « délinquance », « des problèmes d’identité », et « la réponse à ces difficultés, ne peut être que politique. La justice doit donc, dans cette affaire, juger autant les jeunes que les manques, les carences et les échecs de la politique d’immigration suivie depuis 30 ans. Dans ce contexte, le devoir des juges, c’est de contribuer à la pacification, par une décision modérée ». « Je crois pour ma part que la justice doit être au-dessus de l’idéologie de l’Etat, au-dessus de l’idéologie de certains médias, au-dessus de l’idéologie de telle ou telle association », a-t-il encore précisé.
Plus largement, le candidat national a plaidé pour que la France « retrouve et transmette aux enfants les valeurs fondamentales des sociétés vivantes : l’amour de la patrie, l’amour de la terre et du travail, l’honnêteté, le respect d’autrui, le sens de la famille. Ces valeurs sont, vous le savez bien, les principes qui conditionnent l’équilibre de la société et l’épanouissement des personnes. C’est une véritable politique de civilisation que nous devons mettre en place ».