Le blog de Bruno Gollnisch

  • Facebook
  • Flickr
  • RSS
  • Twitter
  • YouTube
  • Articles
    • Actualités
    • Billet d’humeur
    • Communiqués
    • Multimédia
      • Vidéos
      • Photos
      • Audio
    • Archives
      • Campagne interne
      • Législatives 2012
      • Municipales 2014
      • Parlement européen
      • Région Rhône-Alpes
  • Biographie
  • Doctrine
    • Argumentaire
    • Foire aux questions
    • Lectures (Politique)
    • Lectures (Histoire)
    • Lectures (Religion)
    • Lectures (Société)
    • Lectures (divers)
  • Liens
  • Contact
Vous êtes ici : Accueil / Actualités / Une perversion de la République

Une perversion de la République

10 octobre 2006

La veille, Jean-Marie Le Pen était en Corse à Calenzana pour un déjeuner avec les militants frontistes organisé à l’initiative du Secrétaire Départemental de Haute-Corse, Robert Jacob dit Luzie. Le candidat national a tenu également une conférence de presse au cours de laquelle il a prôné le rétablissement de « l’exonération des droits de succession » dans l’île et de la « zone franche », pour gommer deux décisions « imposées par les eurocrates bruxellois ». Mais il s’est surtout attardé sur l’écho démesuré donné au procès des jeunes gens du groupe dit Clandestini Corsi, qui avait commis une série d’attentats qui n’avaient pas fait de victimes, au nom de la lutte « contre le trafic de drogue et l’immigration clandestine » (FDA Quotidien des 7 et 11/09 et 17 et 20/10 2004). Car, comme l’a observé le président du FN, « L’affaire des Clandestini Corsi révèle aussi la méfiance et même l’hostilité des élites en place pour l’identité corse, comme d’ailleurs pour toutes les identités constituées. Elle met en exergue, enfin, la conception que l’oligarchie dirigeante se fait de la République, nécessairement déracinée, cosmopolite, mondialisée, à l’encontre d’ailleurs des idéaux républicains de toujours ».
« L’idéologie dominante », a-t-il relevé, « c’est celle qui veut abolir les traditions, les identités et les cultures au nom du brassage, de la libre circulation et du consommateur-roi. Cette idéologie, c’est aussi, largement, l’idéologie jacobine qui pervertit la République en privant l’homme de toute référence terrienne ou culturelle, en l’amputant de ses attaches locales, régionales ou nationales (…). Cette idéologie, c’est celle qui définit les collectivités humaines comme des communautés de destin plutôt que comme des communautés de culture ». Jean-Marie Le Pen a vu dans l’affaire des Clandestini Corsi, « un nouveau montage » succédant au mirobolant rapport Ruffin (FDA Quotidien du 20/10/2004), aux récentes manipulations de l’opinion orchestrées pour acclimater l’image d’une « Corse raciste ». Certes, « le Front National ne justifie pas ces réactions de xénophobie », a insisté Jean-Marie Le Pen qui a clairement condamné le terrorisme. « Nous avons toujours dit qu’il fallait s’en prendre à la politique d’immigration des pouvoirs publics, et non à la personne des immigrés, car les vrais responsables sont les premiers et pas les seconds ».

Similaire

Classé sous :Actualités

Rechercher

Inscrivez-vous à la lettre d’information

Multimédia

Intervention de Bruno Gollnisch au colloque des 50 ans du Front National

Les conversations avec Bruno Gollnisch : un homme d’état au Front National

Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch rendent hommage à Roger Holeindre

Débat sur RT France au sujet de l’affaire Ghosn

POLITMAG – Plan immigration : de l’affichage politique – Assurance chômage : une réforme explosive

Suivez Bruno Gollnisch

  • Facebook
  • Flickr
  • RSS
  • Twitter
  • YouTube

Politique de confidentialité