Dans les médias bien-pensants français et européens, beaucoup d’analystes ont manié la méthode Coué en évoquant la « stagnation », « la marche en avant enrayée » du Vlaams Belang… A force d’« érosion » de ce genre, la droite nationale flamande va bientôt arriver au pouvoir ! Jean-Marie Le Pen, a relaté lundi une dépêche AFP, a relevé pour sa part que « si ce mouvement n’arrive pas à obtenir la responsabilité de municipalités, c’est à cause du cordon sanitaire mis en place par les autres partis, qui empêche toute alliance avec lui ».Il s’est bien sûr félicité des scores du VB : « les élections belges me paraissent marquer un renouveau, assez général en Europe, des idées nationales ». Une progression qui « recoupe toute une série de résultats » des partis patriotiques « en Grande-Bretagne, dans les pays du nord de l’Europe et en Autriche », a observé le candidat national. Une illustration de « l’inquiétude de plus en plus grande des populations face aux phénomènes liés à l’immigration massive en provenance du Tiers-monde », a-t-il ajouté. Quant au Front National belge, actif en terre wallonne, il enregistre également « une poussée », malgré le « discrédit » sur sa présidence, en bénéficiant du « reflet » du Front National français, a encore déclaré le candidat des nationaux. En Belgique francophone, le Front National belge et certaines de ses émanations ont atteint des scores oscillant entre 8 % et 10 % dans plusieurs grandes villes.