Quatre jeunes mineurs du collège Jean Mermoz, dans le VIIIe arrondissement lyonnais, ont été mis en examen pour « violence en réunion avec arme » contre une adolescente de 14 ans, élève de troisième. Dans un premier temps, une association « laïque » et les médias locaux ont évoqué le fait que la jeune fille aurait été agressée à coups de jets de cailloux parce qu’elle avait l’audace de manger un sandwich en plein ramadan. Cette motivation religieuse de leur geste n’a pas été évoquée par les jeunes en question après leur garde à vue ni par leur victime. Dissimulation des agresseurs ? Peur de la victime ? Ou geste de violence « ordinaire » ? Les paris sont ouverts, reste que, généralement, ladite violence n’a pas besoin de se draper dans les plis de la religion pour exister. Notamment à Evry (Essonne) où, dans la gare très plurielle du Bras-de-Fer, une jeune fille a été poignardée très gravement mardi par une autre adolescente de 15 ans. Le développement de la violence chez les filles issues de l’immigration est une réalité émergente qui inquiète de plus en plus les observateurs. Les policiers constatent l’apparition dans nos banlieues de « bandes de racailles » de sexe féminin, à l’instar de ce qui existe dans les ghettos américains et ses gangs ethniques. Pour le coup, les filles en question ne sont pas « du genre voilées », ce qui explique sans doute le fait que les « associations laïques » campent généralement sur des positions politiques immigrationnistes et anti-nationales…