Bruno Gollnisch était, samedi, l’invité de l’émission « La voix est libre » sur France 3 Rhône-Alpes pour un tour d’horizon de l’actualité. « Le problème essentiel de l’emploi, ce sont les délocalisations qui touchent 250 000 personnes selon le rapport du sénateur UDF Arthuis », a-t-il noté ; les emplois qui partent à l’étranger auxquels s’ajoutent ceux plus difficilement quantifiables des entreprises qui vont directement s’installer à l’étranger. Bref, en abaissant les frontières, politique menée conjointement par la gauche et la droite mondialisée au pouvoir, on met le travailleur français en concurrence avec l’ouvrier du tiers-monde « sous payé et sans protection sociale ». Le directeur opérationnel de la campagne Le Pen, a pointé également les effets d’annonce gouvernementaux sur la soi-disant baisse du chômage, laquelle s’explique principalement par la radiation des statistiques de catégories entières de demandeurs d’emploi. Bruno Gollnisch a par ailleurs estimé qu’il ne sert à rien de déverser des milliards dans les quartiers défavorisés tant qu’on n’arrêtera pas les flux migratoires, rappelant que les dits quartiers ne sont pas privés d’infrastructures comme disent certains, la preuve étant que 600 bâtiments publics y ont été attaqués et incendiés pendant les émeutes de novembre 2005… Enfin, dans le domaine de l’environnement, le dirigeant frontiste a plaidé pour « le développement des carburants végétaux », « même si ce n’est pas la panacée », notamment de la culture du colza ce qui aiderait nos agriculteurs. Il a souhaité également que soit initiée une politique de « reforestation pour éviter l’avancée des déserts », et souligné que l’activité humaine n’est pas la seule cause du réchauffement de la planète, réchauffement climatique qui a toujours obéi à des phases cycliques.