Alors que, selon l’Insee, 6 % de la population française vit sous le seuil de pauvreté, fixé à environ 600 euros par mois pour une personne seule (50 % du revenu médian), 12 % de la population si l’on retient le seuil d’Eurostat (60 % du revenu médian), les clandestins continuent de bénéficier de passe-droit scandaleux. La centaine d’immigrés roumains et bulgares qui squattaient mardi des locaux municipaux à Toulouse, après une nuit à la belle étoile, ont obtenu de l’Etat UMP d’être relogés dans des hôtels jusqu’au début de la période hivernale (novembre), a précisé la préfecture de Haute-Garonne. Ce qui leur assure de ne pas être renvoyés dans leurs pays d’origine puisqu’ils seront officiellement « européens » le 1er janvier 2007, Bucarest et Sofia ayant gagné leur ticket d’entrée dans l’UE. Roumains et Bulgares en question, issus principalement en France de la communauté dite « des gens du voyage », auront donc toute latitude pour venir profiter de la générosité des contribuables Français, à qui il est vrai on ne demande pas leur avis, puisqu’ils auront un droit de libre circulation en vertu des accords de Schengen actant la suppression des frontières. Le Secrétaire général du FN et président du groupe frontiste de Midi-Pyrénées, Louis Aliot, a demandé aux élus de gauche qui ont fait le forcing pour que ces clandestins restent chez eux chez nous, « d’engager leur solidarité personnelle en partageant leurs indemnités avec ces familles ou, mieux encore, de mettre à disposition leurs résidences secondaires pour héberger ces personnes en difficulté ». « Ce n’est pas aux travailleurs français et aux contribuables de payer les conséquences de la désastreuse politique d’immigration menée par la gauche et par la droite depuis plus de vingt ans ! », a affirmé Louis Aliot.