Le rapport consacré aux femmes migrantes est effarant. En effet, les situations qu’il dépeint (absence de statut personnel, exploitation, mutilations, crimes d’honneur, etc…) sont un terrible constat d’échec des politiques d’immigration et d’intégration. Il tend à démontrer que les populations immigrées entendent perpétuer dans l’Union européenne leurs pratiques et leurs coutumes, dont certaines au mépris des lois et des valeurs qui sont les nôtres. Il oublie de mentionner qu’il arrive que les femmes migrantes elles-mêmes, ou celles issues de l’immigration, accordent plus de valeur au respect de leurs traditions qu’à celui des lois, et qu’elles sont alors très loin, comme le pense naïvement le rapporteur, d’être un facteur d’intégration pour leurs enfants.
Il oublie également que le mariage d’un national d’origine extra-européenne avec une personne issue de son pays d’origine est devenu, en France et certainement dans d’autres pays de l’UE, la première cause d’immigration, avant le regroupement familial. Ces mariages, quand ils sont « blancs », sont source d’immigration illégale. Quand ils ne le sont pas, ils sont la preuve que malgré sa nationalité de papier, un des mariés n’est pas intégré et pas près de l’être.
Si nous continuons sur cette voie, nous ne ferons que renforcer la communautarisation de nos sociétés et les risques d’affrontements communautaires.