Dimanche matin, le président du FN était à Mouilleron-en-Pareds, où des jeunes sont venus le saluer spontanément, commune qui a la particularité d’être à la fois la ville natale du « Tigre », Georges Clemenceau, et du maréchal de Lattre de Tassigny. Lors de sa visite, Jean-Marie Le Pen a rendu hommage à ces deux figures de notre Histoire nationale et plus largement aux soldats de l’Union française tués pendant la guerre d’Indochine où de Lattre fut Haut-commissaire. Dans l’après-midi, le candidat de la droite nationale a tenu une réunion publique devant huit cents personnes aux Herbiers, en présence de Marine Le Pen, Louis Aliot, de nombreux cadres frontistes de l’Ouest. « Ma présence ici, c’est l’hommage que la vertu rend au vice », a déclaré Jean-Marie Le Pen ; une allusion au président du MPF dont on a appris récemment que les candidats de la 4ème et 5ème circonscription de Vendée ne se verront pas, « curieusement », opposés à des candidatures UMP aux prochaines législatives… « Il est normal que je me rende en Vendée où j’ai beaucoup d’amis, nonobstant le vicomte […]. Je suis venu en Vendée pour les grands hommes, pas pour les petits ». M. de Villiers n’est qu’un « sous-marin », un « supplétif de Nicolas Sarkozy », et les Français « ne doivent pas se laisser tromper par des manœuvres » qui visent à « me priver de signatures de maires et de quelques voix », a-t-il relevé. Il rendu aussi un bel hommage aux Vendéens victimes du génocide révolutionnaire, aux hautes figures de la chouannerie, les Charette, La Rochejaquelein ou Lescure, aux « étendards éternels de la vieille France catholique et royale », manifestant ainsi, comme il l’avait déclaré lors de son discours de Valmy, qu’il prenait l’Histoire de France dans son entier, ses pages sombres comme ses pages lumineuses.