N’en déplaise aux groupuscules d’extrême gauche qui ont tenté de perturber ses déplacements et à Philippe de Villiers qui a fait part de son énervement de voir le président du FN de passage dans ce qu’il considère comme son fief, Jean-Marie Le Pen est partout chez lui en France. Samedi, il était en Charente-Maritime où il a visité la Cité de l’Huître, tenu une conférence de presse à La Rochelle, entouré de Jean-Romée Charbonneau, Conseiller régional, et Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie, Secrétaire départemental, puis il a rencontré les militants dans la salle municipale de l’Arsenal. Le lendemain, le candidat à la présidence de la République était au cœur de la Vendée à Mouilleron-en-Pareds, puis il a tenu une grande réunion publique aux Herbiers. Samedi, devant les journalistes, Jean-Marie Le Pen a énuméré un certain nombre de mesures qu’il prendrait s’il était élu « pour que la France renoue avec sa tradition de grande puissance maritime », que nos gouvernements successifs ont torpillée pour se plier aux injonctions de l’Europe bruxelloise ; l’UMPS ayant « [sacrifié] notre marine marchande au libre-échangisme mondial », abandonnant à vau-l’eau notre construction navale « civile et militaire ». Aussi Jean-Marie Le Pen, citant Jacqueline Tabarly sur la grandeur maritime perdue de notre pays, a souhaité une politique d’exploitation des fonds marins, la création d’un ministère de la mer et la sortie de la France de « l’Europe bleue », la nécessité de créer des zones industrielles et des ports de pêche franchisés.