Le Parisien a consacré mardi sa Une et un dossier de trois pages et demi « à la vraie nature » de Jean-Marie Le Pen, dossier souvent partial, s’attachant à l’anecdotique, décrivant le président du FN par le petit bout de la lorgnette. Le numéro 2 du MPF, Guillaume Peltier, interrogé pour l’occasion, dont le psittacisme ne s’arrange pas, enfile les poncifs des sarkozystes sur le porte-parole de la France française, et on ressort du panier l’inénarrable Lorrain de Saint-Affrique pour quelques commentaires, là aussi redondants, marqués du sceau de l’aigreur. Pour le reste, Le Parisien informe ses lecteurs des terribles pressions que connaissent les maires pour les dissuader de donner leurs signatures au candidat Le Pen, notamment les agissements des milices de Ras le front. Militants d’extrême gauche qui, comme souvent, se font dans cette affaire les alliés objectifs des candidats à la présidence de la République soutenus par le Medef…