« Le 24 octobre, au Parlement européen à Strasbourg, les députés frontistes Lydia Schénardi et Marine Le Pen ont réagi au rapport Kratsa-Tsagaropoulou consacré au « rôle et à la place des femmes migrantes dans l’Union Européenne ». De prime abord Lydia Schénardi s’est félicitée de ce que la Commission européenne, avec l’appui du Parlement, ait entrepris d’analyser « la situation sociale, professionnelle, politique, économique et familiale des femmes migrantes dans les pays d’accueil ». « Cependant ce qui me préoccupe dans ce rapport », poursuit l’élue FN, « c’est qu’il met en avant les droits des femmes immigrées entrées clandestinement sur le territoire européen (…) mais curieusement, aucun mot sur la politique de retour au pays d’origine ou encore sur une politique d’aide au co-développement de tous ces pays bien souvent d’Afrique, pourvoyeurs de l’immigration en Europe ». « Des rapports comme celui-ci ne contribuent pas à construire l’Europe : ils la tuent », a pareillement estimé Marine Le Pen qui dénonce « la volonté affirmée du début jusqu’à la fin de ce rapport d’accueillir toujours plus d’immigrés et de leur donner toujours plus de droits ». « Le délire est au rendez-vous » puisque « tous les fantasmes de la gauche et des verts y sont réunis. Quelques exemples parmi tant d’autres : au point 7, les Etats membres sont invités à accorder aux femmes migrantes en situation irrégulière dont les enfants sont scolarisés, le droit aux prestations et allocations familiales. Au point 10, c’est la simplification des procédures d’octroi des permis de séjour qui est souhaitée. Enfin, au point 17, il s’agit de faire participer plus activement les femmes immigrées à la vie sociale et politique des pays d’accueil ». « Décidément tout est fait pour transformer comme par magie ce qui dérange, l’immigration illégale, en ce qui est bien, moral et humaniste : l’immigration légale ».