A l’initiative de l’association Europae Gentes et de diverses organisations patriotiques et nationalistes, devait se dérouler dimanche à 15 h Place du Châtelet à Paris un rassemblement en hommage au soulèvement du peuple hongrois de novembre 1956 contre la dictature communiste. Trois conseillers régionaux frontistes avaient répondu à l’appel. Mais le « devoir de mémoire » dont le microcosme nous rabat les oreilles ne s’applique apparemment pas aux hommes et aux femmes de Budapest écrasés par les chenilles des blindés de l’armée rouge, torturés dans les locaux de la police politique. En effet, le préfet de Police de Paris, Pierre Mutz, avait dépêché sur place un fort contingent de CRS pour empêcher ce rassemblement. Plusieurs patriotes ont été interpellés par la police, dont un animateur de Radio Courtoisie. Ce même préfet Mutz qui fait arrêter régulièrement les bénévoles de l’association Solidarité des Français qui ont l’audace de distribuer des repas à base de cochon aux démunis. Une association à laquelle Bruno Gollnisch a déjà apporté son soutien en février et mars derniers par sa présence et par une brève allocution lors d’une distribution de soupe au lard place Maubert à Paris (FDA Quotidien du 25/02/2006) et aux abords de la gare de Strasbourg. (FDA Quotidien du 16/03/2006). Il y a au moins une catégorie de citoyens avec laquelle le ministre de l’Intérieur sait se montrer intraitable…