Jean-Marie Le Pen a eu des mots très durs pour fustiger le mépris de la caste qui nous dirige pour les forces vives de la nation, les commerçants et artisans, les chefs d’entreprises, le monde rural, les femmes, les vieux, les jeunes, ce « mépris des Françaises et des Français tous réputés paresseux, passéistes, craintifs, nombrilistes, chauvins, racistes ». Mépris auquel n’échappent pas non plus les immigrés « parqués dans les culs-de-sac de l’immigration que sont les cités, traités tantôt comme des victimes, tantôt comme des criminels, selon les besoins de politiques qui les voient toujours comme des primitifs et qui les manipulent à coup de sobriquets grotesques : beurs, potes, encadrés par des assoces aux noms tout aussi suspects que ni pute, ni soumise…» Face au Fabius, au Strauss-Khan, au « caméléon » atlantiste Sarkozy, à « Lady Nunuche et Fée Gribouille » alias Ségolène Royal et consorts, le candidat à la présidence de la République a clamé sa fierté de porter les aspirations populaires. « Ce populisme – qui signifie d’abord amour et défense des intérêts du peuple – que les politiciens exècrent, qui leur fait peur, puisqu’en transcendant la gauche et la droite, il n’aspire qu’à la réconciliation des Français par la reprise en main de leur destin ».