Marine Le Pen était lundi soir l’invitée d’Europe 1 où elle a répondu aux questions des auditeurs sur le programme qu’appliquera la droite nationale quand Jean-Marie Le Pen arrivera à l’Elysée en 2007. Une éventualité qui est prise désormais au sérieux dans les milieux politiques, médiatiques et économiques. La question pour les partis du déclin est donc bien de savoir « Comment enrayer la montée annoncée de Le Pen ? ». Au lendemain de la Convention présidentielle du Bourget, Le Parisien consacrait de nouveau sa Une à celui qui « monte dans les sondages ». « A cinq mois du scrutin, c’est le casse-tête infernal pour les états-majors, à gauche comme à droite », explique le quotidien, d’autant que « la diabolisation ne fait plus guère recette ». Le Parisien donne notamment la parole à un élu de l’UMP, lequel préfère garder l’anonymat, qui « confie les inquiétudes de son camp : L’insécurité pose problème à une partie de notre électorat. S’accrocher à son bilan de ministre de l’Intérieur comme le fait Sarkozy peut être dangereux… ». Surtout au vu du bilan catastrophique du petit Nicolas qu’il tente de plus en plus vainement de cacher derrière une gestion, pour le coup habile reconnaissons-le, de son image médiatique.