En écoutant Jean-Marie Le Pen jeudi sur France 2 dans l’émission « A vous de juger » animée par Arlette Chabot, nos compatriotes ont pu juger de l’abîme qui le séparait de ses adversaires appartenant aux partis de l’Etablissement. Face au ronron inaudible des Bayrou, Devedjian et autres Montebourg qui ont de nouveau promis pour demain ce qu’ils n’ont jamais fait depuis trente ans, le porte-parole de la droite nationale, populaire et sociale s’est exprimé avec la franchise et l’absence de langue de bois qui le caractérisent ; ce qui est déjà la marque du courage et du respect qu’il porte aux électeurs, bien loin des circonlocutions byzantines des caciques de l’UMPS. Face aux angoisses et aux interrogations des Français présents sur le plateau, Jean-Marie Le Pen a exposé les principes sains et les mesures alternatives par lesquels il entend mener le redressement de notre pays en 2007. Il faudra pour cela passer par le barrage des signatures de maires. « J’ai ce qu’il faut pour être optimiste », a de nouveau déclaré Jean-Marie Le Pen mercredi à Carpentras, pointant cependant le fait que la publicité des parrainages est une « infamie politicienne, pilotée depuis 25 ans par les grands partis ». « Les maires ont peur. Leurs parrainages apparaissent comme des choix politiques, ce qui les expose à des pressions ».