Louis Aliot était le 18 novembre l’invité de l’émission « La voix est libre » sur France 3 Midi-Pyrénées en compagnie du député socialiste Gérard Bapt. Questionné sur la désignation par les adhérents socialistes de Ségolène Royal comme candidate à la présidentielle, le Secrétaire général du FN a pointé le fait que l’important n’était pas tant la personne, même si certains ont contesté au sein du PS la façon dont Mme Royal a été désignée, que le projet des socialistes, dont le peuple s’est détourné. A contrario, Louis Aliot s’est félicité de l’excellent accueil, sans précédent, reçu par les hommes et les femmes du Front National en ce début de campagne. Un FN qui est le premier parti ouvrier de France et qui fédère plus largement, autour de Jean-Marie Le Pen, nos compatriotes attachés à « l’Europe des patries ». « Je pense [que pour les échéances de 2007] les évènements viennent à nous », a-t-il souligné, les Français ont constaté l’échec des partis de l’établissement et « se disent aujourd’hui : pourquoi pas Le Pen ? ».