Interrogé également sur Ségolène Royal, Jean-Marie Le Pen a observé que cette dernière était « un personnage médiatique fondamentalement démagogue » s’évertuant à « coller à ce qui lui semble être l’actualité ». « Le courant populaire va lui réserver je crois quelques désillusions », le président du FN prenant l’exemple du référendum sur la Constitution européenne, soutenue par 93% des hommes politiques et finalement rejetée par 55% de nos compatriotes… L’Etablissement a-t-il encore noté n’a plus de prise sur une opinion qui est « hostile à la classe dirigeante », peuple dont le « rejet et l’espoir d’autres chose » l’amène à se tourner vers le vote national. « Les limites d’irréversibilités dans le déclin » de notre pays peuvent être atteintes a encore averti Jean-Marie Le Pen, relevant que la France a perdu cinq ans en 2002 en réélisant Chirac « qui s’est attaqué aux conséquences mais pas aux causes des problèmes ». « Je crois qu’il faut changer de méthodes », mettre en place « la proportionnelle intégrale », » c’est le prix du renouveau », il s’agit d’ « associer le peuple aux réformes indispensables qui vont faire mal à certains », « il n’y a pour cela que le référendum ».