Dans son édition parue le 30 novembre, le quotidien Sud-Ouest a cité les propos du propriétaire du château Barbe-Maurin, Pierre Poignet, emblématiques de la détresse de cette corporation dont la disparition a été programmée il y a déjà 20 ans lors de l’Uruguay Round, « ce Verdun de la viticulture française », par la Commission européenne et ses complices de l’UMPS. « Notre vin ne se vend pas », a déclaré M. Poignet, « nous sommes envahis par la concurrence étrangère. Nous sommes bombardés d’impôts. Nous ne sommes plus en mesure de payer notre personnel et nous faisons deux fois trente-cinq heures en une semaine !». L’audience sans cesse croissante que rencontre le candidat Le Pen au sein du pays réel s’est confirmée lors de son passage mercredi après-midi au salon vinitech de Bordeaux avec une délégation de vignerons. Il y a été reçu officiellement et s’est vu réserver un accueil particulièrement chaleureux, ponctué de très nombreux encouragements. Etaient également présents, outre Jean-Claude Martinez et Martine Lehideux, les Conseillers régionaux d’Aquitaine Jacques Colombier, président du groupe FN, Mireille de Badereau et Antoine Peyret-Lacombe, viticulteur, mais aussi Jean-Marc de Lacoste de Lareymondie, Secrétaire départemental FN de Charente-Maritime. Les pare-brise des 1000 voitures du parking de ce salon ont également reçu un tract résumant le programme de sauvegarde du monde rural de Jean-Marie Le Pen.