Tel qu’il est conçu, ce fonds va servir à financer la communautarisation accélérée des sociétés européennes. Il s’agit d’une sorte de « politique de la ville » démente à l’échelle des vingt-cinq.
Dans mon pays, nous connaissons déjà les conséquences de ces politiques axées sur le respect absolu des spécificités culturelles des populations immigrées. Elles injectent des sommes considérables à fonds perdus dans des mesures visant des gens qui n’ont pas la volonté de s’intégrer, mais réclament comme un dû des droits sociaux, économiques et politiques que l’on devrait réserver aux nationaux. Ces conséquences, ce sont la ghettoïsation, les affrontements interethniques, les émeutes antifrançaises, le saccage des équipements publics, avec parfois des morts, la montée en puissance de l’islamisme.
Mais puisque les sommes allouées à chaque État seront fonction du nombre d’immigrés qu’il accueille, ce fonds aura finalement peut-être une utilité: nous permettre enfin de connaître les vrais chiffres de l’immigration. Car, constamment maquillés, les chiffres officiels oscillent entre 17 et 40 millions de ressortissants extracommunautaires vivant sur le territoire de l’Union.
Prenant ainsi conscience de l’ampleur du problème, les peuples européens pourront peut-être se réveiller avant qu’il ne soit trop tard!