Jean-Jack Queyranne, président PS de la région Rhône-Alpes ainsi que six présidents de groupes politiques de cette même région comparaissaient le 5 décembre devant le Tribunal correctionnel de Lyon pour avoir diffamé gravement Bruno Gollnisch devant cet exécutif régional le 14 octobre 2005, au sujet de sa conférence de presse du 11 octobre, « sans avoir cherché à s’informer et sans lui avoir laissé la possibilité de répondre ». Comme nous l’a confié Bruno Gollnisch mardi : « M. Queyranne était le seul contre lequel j’avais porté plainte, les six présidents de groupe dont le nom avait été mentionné par M. Queyranne comme ayant collaboré à sa déclaration, ont été renvoyés devant le Tribunal correctionnel par ordonnance du juge d’instruction ». Lors de l’audience, les prévenus ont tenté d’instruire le procès de Bruno Gollnisch. Mais ils ont été parfaitement incapables d’articuler le moindre début de preuve ou le moindre témoignage. « Me Wallerand de Saint-Just, dans une remarquable plaidoirie, a parfaitement démontré le caractère irrationnel des attaques proférées contre moi », a indiqué le Délégué général du FN, « prévenus qui se sont crus autorisés à raconter n’importe quoi sous prétexte que l’on touchait à un épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale ». « Hiérarchiquement soumis au gouvernement, le parquet a demandé, comme on pouvait s’y attendre, la relaxe des accusés », a noté Bruno Gollnisch. « La décision sera rendue le 18 janvier, le même jour que la décision de justice me concernant. Ce qui constitue une anomalie de plus puisque, la diffamation s’appréciant au jour de la profération du propos diffamatoire, les prévenus auraient naturellement dû être jugés avant moi afin d’assurer la défense de la présomption d’innocence », a indiqué Bruno Gollnisch.