Jean-Marie Le Pen a insisté sur les deux priorités qui seront les siennes s’il est élu en 2007 : la lutte contre le chômage et la réduction de l’illettrisme, car « il n’est pas normal que la Réunion compte encore autant d’illettrés et de chômeurs après 60 ans de départementalisation ». Le candidat à la présidence de la République a plaidé pour la mise en œuvre d’une zone franche généralisée à la Réunion, une nécessité pour faire baisser les charges qui asphyxient les entreprises, favoriser la croissance, et donc créer des emplois. Jean-Marie Le Pen n’a pas ménagé ses critiques envers une classe politique qui n’entend pas stopper les flux migratoires et qui s’est couchée devant la technocratie européiste, à l’heure où Bruxelles « dépouille la France de sa souveraineté » et « pille le budget de la Nation ». « Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ne feront pas demain ce qu’ils n’ont pas su, voulu ou pu faire hier », a-t-il encore averti, invitant les Réunionnais à ne pas voter pour ces hiérarques de l’UMPS qui veulent, de fait, « être candidats à de simples postes de gouverneurs au sein de l’Union européenne ». Et Jean-Marie Le Pen de donner l’exemple emblématique d’un Jacques Chirac qui a été incapable de faire baisser le taux de TVA comme il s’y était engagé en 2002 à cause du veto de ses partenaires…