Jean-Marie Le Pen, a contrario, n’a pas souhaité répondre aux questions qui lui ont été posées évoquant la scission douloureuse de 1998, n’ayant pas pour habitude de « polémiquer avec les journalistes ». Il a réaffirmé que la démarche même qui est celle de l’Union patriotique, « passe par-delà nos différends », « au nom d’un amour commun de la patrie ». Sans ambiguïté aucune, le président du Front National a souligné que le Bureau politique de son Mouvement était bien évidemment favorable à l’arrivée de M. Mégret au sein de cette Union patriotique. « Je parle aussi au nom du Bureau politique, il serait paradoxal de penser que l’apport de forces nouvelles serait nuisible à notre action », a-t-il noté. Il a par ailleurs précisé, à l’adresse des plus retors qui s’en « inquiétaient », que Marine Le Pen « a réagi tout à fait favorablement » à l’arrivée de M. Mégret au sein de cette Union des patriotes, la directrice stratégique de sa campagne étant « imprégnée de l’idée de service de la patrie », a déclaré Jean-Marie le Pen.