Difficile d’échapper à la mise en scène médiatique de la crise du logement. En un bel assaut de démagogie, assez écœurante, on a ainsi vu l’ensemble des politiciens courir derrière les revendications d’un certain nombre de groupuscules et reprendre à leur compte des mesures qui ne leur effleurent l’esprit en général que quelques mois avant les élections… Conseiller municipal FN de Roubaix, Frédéric Butez a dénoncé le 4 janvier dans sa ville l’occupation illégale, comme à Paris, d’un immeuble, y voyant à juste titre « une manipulation orchestrée par des associations d’extrême gauche qui font de la misère humaine leur fond de commerce ». Et ce, alors que le mot « Immigration » n’est jamais prononcé dans ce dossier, alors que l’augmentation vertigineuse des flux migratoires ces dernières décennies est directement responsable de la crise de l’habitat, de la paupérisation d’une large fraction de la société française, qui compte 7 millions de pauvres. L’élu frontiste a rappelé que « tant dans le domaine du logement que dans celui de l’assimilation, gauche et droite ont échoué successivement depuis plus de trente ans, faisant miroiter aux clandestins un eldorado fictif. L’UMPS est responsable de cette misère ! ».