À 100 jours du premier tour de l’élection présidentielle, le FN réunissait son Conseil national dimanche. Secrétaire général et directeur adjoint de la campagne, Louis Aliot a fait le point sur la question essentielle de la recherche des parrainages de maires, insistant sur la nécessaire mobilisation de l’appareil pour mettre la candidature de Jean-Marie Le Pen à l’abri de toute mauvaise surprise. Louis Aliot a rappelé les délais très courts et, par conséquent, très handicapants qui sont imposés pour réunir et déposer les précieux paraphes. Un large débat sur cette question s’est ensuite engagé avec les Secrétaires départementaux. Le trésorier Jean-Pierre Reveau est également intervenu pour donner les consignes techniques sur la trésorerie des fédérations, les associations de financement de la campagne et les règles édictées par l’Etat. Premier Vice-président du FN, Roger Holeindre lui a succédé à la tribune pour préciser la position de la droite nationale sur l’immigration et l’assimilation. Après la pause déjeuner, le responsable des « Grandes manifestations », Jean-Michel Dubois, a évoqué le déroulement de la Convention présidentielle de Lille des 24 et 25 février. Directrice stratégique, Marine Le Pen a dressé ensuite les grands axes thématiques de la campagne présidentielle de 2007, et a fait le point sur le matériel d’ores et déjà distribué aux fédérations et aux militants. Directeur opérationnel, Bruno Gollnisch a évoqué « la candidature de Jean-Marie Le Pen » à l’aune de « l’espérance nationale » qu’elle fait naître dans le pays. Le Délégué général du FN insistant sur la nécessité de répondre aux attentes des Français, rappelant les actions catégorielles menées jusqu’alors par le Front National en direction des buralistes, des automobilistes, des professionnels du vin, des travailleurs touchés par les délocalisations, etc. Jean-Marie Le Pen, très applaudi, a bien évidemment clôturé les travaux, prononçant un discours très mobilisateur qui s’inscrivait dans la volonté inébranlable de gagner qui est la sienne. Le candidat de l’Union patriotique a ainsi brossé le tableau de ses premières décisions quand il sera élu à l’Elysée, de ses grandes priorités, adossées au suffrage populaire dans le cadre de la République référendaire, qu’il appelle de ses vœux pour redonner aux Français la maîtrise de leur destin.