Diffusé en direct sur LCI et I-Télévision, Jean-Marie Le Pen présentait lundi matin ses vœux à la presse, en ce début 2007 où le Front National fêtera son 35ème anniversaire. « Trente cinq années de luttes acharnées contre la décadence politique et morale de la Nation, contre les injustices sociales et les reculades nationales, avec pour seuls moyens ceux de nos militants, mais avec la volonté tenace et indomptée de servir la cause de la France et du peuple français ». Le candidat de l’Union patriotique a dressé le sombre tableau du déficit démocratique dans notre pays où la droite nationale est réduite à la portion congrue dans les médias et où le Système multiplie les embûches dans la recherche des parrainages de maires. Mais malgré ces handicaps, « nous sommes dans la course, peut-être grâce au nouveau média qu’est internet, mais surtout parce que tel est le sentiment profond du peuple ». Jean-Marie Le Pen a encore assuré que « comme en 2002, malgré les mirages médiatiques, je vais probablement être au 2ème tour de l’élection présidentielle. Mais à la différence de 2002, je peux, en 2007, gagner l’élection, car je serai probablement opposé à la candidate de gauche, ce qui offrira au moins aux électeurs le choix entre deux options radicalement inconciliables. Celle du socialisme participatif, version modernisée de la politique immigrationniste, fiscaliste et libre-échangiste à laquelle nous a habitués ce parti depuis 25 ans, et celle, néo-nationaliste, de la reconquête de la souveraineté, de l’indépendance et de la prospérité française ».