Pour autant, a assuré Jean-Marie Le Pen, « notre pays n’a jamais accepté la fatalité du déclin » et « le bon sens va faire réagir les Français ». « Le premier coup de tocsin a retenti en 2002. Le second en 2005, à l’occasion du référendum sur la Constitution européenne. Le troisième interviendra en 2007 », puisque « c’est de la conjonction de cette prise de conscience et des deux élections qui vont se succéder que va naître le grand mouvement de redressement national que nos compatriotes attendent ». Redressement qui passe d’abord par « la réappropriation de notre souveraineté » « qui est à un peuple ce que la liberté est à un individu », qui est « la maîtrise de notre destinée, indispensable à notre épanouissement et à notre indépendance ». « Ce qui a été injustement livré par nos dirigeants, nous le reprendrons », « c’est notre devoir mais aussi notre droit ». « Hier comme aujourd’hui, ce sont la lucidité et le courage qui distinguent l’homme d’Etat du politicien. Ce sont la lucidité et le courage qui nous dégageront du libre-échangisme débridé et du fédéralisme européen. La souveraineté, c’est la responsabilité et la dignité des peuples. C’est donc un message universel ». Et « en redonnant aux peuples, à tous les peuples, le pouvoir qui leur revient, la France retrouvera son âme et sa mission traditionnelle ». Affirmant que la droite nationale est une chance « pour notre pays et notre peuple d’échapper au désastre annoncé », formant le vœu « que la providence nous aide à atteindre cet idéal noble et élevé », le candidat national a indiqué qu’il allait multiplier, au cours des prochaines semaines, ses déplacements à la rencontre de nos compatriotes. En conclusion, le candidat de l’Union patriotique a exprimé un vœu à l’adresse des jeunes Français, leur souhaitant « de faire face avec l’enthousiasme et le dévouement de leur âge aux dettes écrasantes et à la mauvaise gestion [qui] vont peser sur leur avenir ». « Alors ils feront renaître l’espérance et la certitude du succès ».