Le Figaro relevait cependant mercredi que dans ce bilan 2006 de la délinquance présenté par le ministère de l’Intérieur, « Les violences, qui représentent un huitième du total, ont augmenté de 5,6 % l’an dernier, avec plus de 434 000 infractions enregistrées », des « violences gratuites » qui « ont grimpé de 9,8 % l’an dernier », évoquant encore « 40 000 voitures incendiés », « 100 000 faits de violences urbaines » etc. Le quotidien constate également que « le gouvernement n’a pu enrayer la hausse ininterrompue des atteintes contre les personnes depuis trente ans. Celles-ci ont augmenté de 13,9 % depuis 2002 ». Une augmentation des faits de violence sous Nicolas Sarkozy, lequel préfère démagogiquement s’attaquer aux conséquences plutôt qu’aux causes de la criminalité, qui est aussi pointé par l’enquête conjointe de l’OND et de l’Insee. Ainsi, selon ses chercheurs, en 2005 les « victimes de violence sont deux fois plus importantes que le chiffre des plaintes transmises à la justice par la police et la gendarmerie : 832 000 pour 432 000 actes officiellement signalés et communiqués aux parquets ».