Dominique de Villepin a beau affirmé que « la diversité est une chance », ladite diversité ne doit s’appliquer, dans l’esprit des hiérarques du système, qu’aux candidats partageant la même doctrine euromondialiste. Ainsi, un fidèle du clan chiraquien, le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, François Goulard, interrogé vendredi dans le quotidien gratuit Vingt Minutes, a dit « espérer » que « Jean-Marie Le Pen n’aura pas de signatures de complaisance ». En un mot, que le candidat de l’Union patriotique n’obtiendra pas les parrainages nécessaires pour se présenter. Une nouvelle pression exercée sur les maires qui révèle, mieux que les nombreuses enquêtes d’opinion, l’écho grandissant que rencontre la candidature de Jean-Marie Le Pen dans le pays, et l’inquiétude qu’elle fait naître au sein des bénéficiaires des « fromages » de l’Etablissement.