Jean-Marie Le Pen a également jugé « fabuleux » que le candidat de la droite mondialiste puisse se vanter de son bilan sur le terrain de la sécurité, alors que les atteintes aux personnes, les violences, sont en hausse vertigineuse depuis 2002. Questionné encore sur le duo Sarkozy-Royal, le président du FN a estimé qu’ils seront tout de même obligés, dans les semaines à venir, « de s’expliquer sur les responsabilités du PS et de l’UMP qui gouvernent la France depuis trente ans et l’ont conduite au désastre ». Et Jean-Marie Le Pen de remarquer : « Voyez Sarkozy. Comme Chirac, il a cette propension à parler des affaires de la France depuis Sirius. Ainsi, les deux hommes découvrent-ils soudain qu’il y a un problème de logement. Aussitôt ils font une loi. Article 1: la pauvreté est abolie. Article 2: il est interdit d’être pauvre. Et personne n’ose prononcer le mot tabou d’immigration. On verra mais dans ma vie j’en ai observé des écroulements… ». « Dans les cités », a-t-il affirmé, « beaucoup ne supportent pas Sarkozy, et on s’apprête massivement à voter pour moi. Les jeunes ont plus peur de Sarkozy que de Le Pen. Partout je sens monter la colère. Rappelez-vous de la tragédie du tsunami. Sur les plages, les gens se baignaient ou bronzaient. Pourtant, au loin, la vague déferlante était déjà en route, et allait tout emporter »…